Super Nacho
Aujourd'hui, je vais vous parler d'un film assez improbable, mais totalement jouissif si l'on accepte de se laisser porter par son humour carrément barré, et ce film c'est Super Nacho (oui, c'est marqué en haut). Cette grande oeuvre cinématographique, écrite et réalisé par Jared Hess, fait partie de ces films qui sont à eux seuls portés par un seul acteur, j'ai nommé le grand Jack Black. On pourrait presque parler d'un genre à part entière et Jack Black excelle en la matière. Parfois, je me demende si par sa seul présence ne parvient pas à faire d'un film un véritable chef-d'oeuvre (toute proportions gardés), là où il n'y aurait eu qu'un simple nanar. Quoi qu'il en soit et pour parler du pitch de départ, Nacho (Jack Black) est cusinier dans un monastére-orphelinat où il a lui même grandi, et il réve en secret de la gloire que le catch pourrait lui apporter. Il adore ses petits orphelins plus que tout au monde mais déteste ses obligations de moine. D'ailleur, le monastére est pauvre et les enfants n'ont pas grand chose à manger, pas grand chose de nutritif j'entend. Et comme si cela ne suffisait pas, Nacho trouve l'amour en la pesonne d'une jeune et jolie religieuse, Encarnaciòn, fraichement debarqué au couvent, ce qui peut poser un gros probléme (il est moine, c'est une nonne, vous voyez où je veux en venir). Suite à un concours de circonstance, Nacho décide de se lancer sur le ring pour gagner de l'argent et nourrir ses orphelins, et au passage plaire à sa douce. Mais il s'agit de catch en double et il se trouve donc un compagnon, le magnifique ésqueletto, qui apporte au film un plus non-négligable. Comme vous vous en doutez, les choses ne vont pas se passer le mieux du monde quant à l'integrité physique de nos deux champions, mais je ne vous en dit pas plus.
Ce qui est certain, c'est que ce film ne plaira pas à tout le monde (où n'a pas plu à tout le monde, ça fait déjà un an qu'il est sorti). L'humour n'est pas forcément évident à aprehander et il faudra aux plus refractaire une petite dose d'indulgence pour se laisser porter par le film. Mais ce qui est certain, c'est que Super Nacho est drôle. Bizarement drôle, mais trés drôle quand même, et on doit cela pour beaucoup à Jack Black (et à son amis mexicain qui est tout de même trés trés fort). Son énergie, son dynamisme est extraordinnaire et il nous offre des scénes absolument tordantes comme lorsqu'il se déguise en mariachi (voir à droite). Comme à son habitude, Jack Black éxcelle dans les numéros musicaux et je vous conseille de voir Tenacious D et le médiator de la destinée pour le constater. Il est fascinant de voir à quel point il parvient à rendre drôle, voire hilarantes des choses qui ne me font habituelement pas rire plus que ça. Mais l'univers du film est également trés fort. Le film se passe au mexique, mais un mexique aux couleurs flashy totalement décalé où le héros se ballade sur une sorte de chariot à moteur totalement improbable, où il va récuperer le fameux sachet de "chips pour les orphelins", et où tout est si kitchissime à chaque coin de rue. Il est vrai que le film multiplie les situations convenues avec une fin tout ce qui a de plus évidente et déjà vu mille fois. Pourtant l'émotion est bien présente, peut-être parce que le tout est traité trés simplement et joliment enrobé d'humour. Sans prétention aucune, Super Nacho se pare d'une âme et vous fera bien rire pour peu que vous vous laissiez emporter par l'humour un peu potache mais toujours réussi de Jack Black et de Jared Hess.